C’est le matin et je commence ma routine : écrire. J’essaye d’aligner les mots dans un sens qui fait sens. Je respire. J’ai un point de côté. Bizarre car je n’ai pratiqué aucune épreuve endurante – ah si, laisser ma fille chez la nounou.
Ce week-end, ma copine Sandrine était de visite à Bordeaux. On a passé le week-end le plus carte postale possible, sous un ciel estival. Quand elle était venue en Californie, on avait fait un joli trip sur la Central Coast avec une météo misérable. C’était La Revanche.
La Crapule va bientôt avoir un an. Comme pour toute date-anniversaire, je trace une rétrospective mentale. Que s’est-il passé, les challenges réussis, le top des flops, les meilleurs moments. C’est difficilement résumable. Globalement, en un an, j’ai accompli les 12 Travaux d’Hercule, beaucoup réfléchi et très mal dormi.
La rentrée a marqué le retour d’une certaine effervescence (corrélée à une recrudescence de sommeil). Je remets plus d’énergie dans ce blog, comme en témoigne mon projet sur le design du blog.
J’ai malgré tout publié une trentaine de billets ces douze derniers mois. Je ne sais plus trop comment. Sans doute grâce à la miraculeuse performance des parents de bébés micro-dormeurs (on apprend à faire les choses dans le brouillard).
L’année de notre retour en France, je n’avais pas beaucoup écrit. Je n’étais qu’un même hashtag triste posté partout : #Californiaforever. J’avais du mal à trouver les mots justes. Je m’interrogeais : que faire d’un blog qui parlait de vie en Californie ?
A l’expérience mi-figue mi-raisin de l’impatriation, s’est ajoutée la douche froide de la baisse de mon lectorat. « Donc ton blog est fini », on m’a dit. Pour moi, ça ne sonnait pas juste. Je ne bloguais pas parce que j’étais en Californie. Je bloguais parce que j’aime ça.
Avoir ma fille m’a reboostée – une conséquence surprenante. Au quotidien elle est ce rappel permanent que j’aurai pu graver sur la cheminée (version bobo) ou me faire tatouer (version hipster) :
vivre sa vie en réalisant les choses qu’on aime.
Bloguer est ma passion. J’aime créer du contenu pour les gens. Ma petite victoire, c’est de continuer malgré les aléas et les doutes. Je n’ai pas entièrement répondu à mes interrogations : que faire avec ce blog ? Je ne sais pas clairement où je vais, mais j’y vais.
Je me dis que si j’ai maintenu mon blog à flot lors de ma crise existentielle de retour en France, puis lors de ma première année de nouvelle parente, alors je devrais être en bonne posture pour voguer cette prochaine année. Je n’ai plus qu’à maintenir le cap.
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